Le réalisateur de Beyond The Black Rainbow revient avec Mandy, qui promet d’être aussi barré que son premier film, avec Nicolas Cage en plus.
Ce qui est bien avec les films peu connus malgré leur qualité, c’est qu’ils permettent de se sentir bien au-dessus du lot des adorateurs de Star Wars et de François Ozon réunis. Beyond The Black Rainbow est passé sous le nez du public et des critiques en 2010. Cette fois, Panos Cosmatos revient avec Mandy, l’histoire de la vengeance d’un type qui a vu l’amour de sa vie massacré par les membres d’une secte. Cette fois encore, l’action se situe dans les années 80, cette période qui hante le réalisateur-scénariste et plus ou moins toute l’industrie du divertissement actuel, public compris. D’après les premières projections qui ont eu lieu cette semaine aux Etat-Unis, le film est un “trip acide”, “comme si le Diable avait kidnappé Ridley Scott vers 1985” (Twitter). Cette fois, Cosmatos affiche le nom d’une star, Nicolas Cage, qui aidera à une meilleure distribution – peut-être. Car le visage de l’acteur de 54 ans, comme ceux de John Cusack et Danny Glover, est devenu le signe reconnaissable des séries B depuis quasi quinze ans. Toutefois, dans son dernier long-métrage (The Humanity Bureau, post-apo décent du canadien Rob W. King) et dans le Snowden d’Oliver Stone, on a vu Cage continuer d’exprimer une envie sincère de cinéma plutôt qu’un désir éperdu d’échapper au fisc américain qui le poursuit depuis 2009 (ceci expliquant cela). Dans Mandy on le verra jouer de la tronçonneuse, puisque le film est classé “thriller-action” bien que le tournage effectué en Belgique laisse suggérer une ambiance fantastique. Aucune date française n’est annoncée pour le moment, et si Mandy subit le même sort que le premier film de Cosmatos, nous irons le chercher partout où on pourra le trouver, quitte à employer des moyens légaux.