C’est le cas de Can’t help myself, réalisé par Megaforce (un collectif de directeurs artistiques) pour le DJ rémois Bodinsky avec en feat. (invité) un certain SD. OK, alors, comme on évite de se la jouer couverture des Inrocks avec le groupe du mois de la semaine éphémère, on vous invite simplement à regarder les images, et kiffer la zik comme disent les jeunes branchés de nos jours. Ce qui nous a fasciné dans cette vidéo, c’est la concordance entre l’histoire, l’ambiance musicale et une partie des paroles comprises subjectivement. On dit souvent aux jeunes réalisateurs qu’ils pourront mieux juger un montage de leur film en coupant le son. Ici, on peut, si on le veut, écouter le morceau de Brodinsky, racontant une histoire de son côté, et regarder le clip comme un film racontant une histoire similaire. Entre les deux on peut imaginer milles dialogues, milles possibilités. Parce que ce sont des oeuvres d’art, on vient de vous le dire.
Brodinsky : brève leçon de clip
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