Un cambriolage avec Markiplier : YouTube réinvente la poudre

Markiplier est un youtubeur à succès outre-atlantique. Il embarque le spectateur, en vue subjective, dans un projet de cambriolage d’un musée. Il s’agit de s’emparer d’un ancien artefact et de repartir vivant, par les égouts ou par la porte ? A partir de ce point de l’histoire, le spectateur est invité à faire des choix qui l’amèneront à l’une des 31 fins possibles. Il s’ensuit un incroyable mic-mac de genres et de situations. 

Cambriolage avec Markiplier est tourné en point de vue subjectif. C’est un choix différent qu’avait fait Netflix avec son Bandersnatch. Ce qui rapproche les deux films en revanche c’est la notion de réalité alternative. Le spectateur et Markiplier passent de péripéties en péripéties, plus invraisemblables les unes que les autres mais sans vrai lien logique. On appréciera le dynamisme et la variété des séquences mais cette fois le gimmick des dimensions parallèles est artificiel. Bien que drôle, ce court-métrage à peine interactif n’apporte rien à ses personnages et au spectateur. Il ne raconte pas une histoire. Au mieux, on dirait un embryon de jeu vidéo.

Un cambriolage avec Markiplier. De Mark Fischbach. Etats-Unis, 2019.


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