L’unité par la langue, une proposition post-coloniale de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Quand on a a tout oublié, il reste la langue parlée et écrite. Kateb Yacine, écrivain algérien, disait de la langue française qu’elle était un « butin de guerre » pour signifier l’importance de la garder dans le patrimoine de l’Algérie nouvellement indépendante. Cinquante ans après la décolonisation, le Français reste un vrai trait d’union entre des peuples séparés par des milliers de kilomètres. De Hanoï à Kinshasa en passant par Molenbeek et Nantes, on peut échanger avec l’Autre, dans un Français à peine modifié par l’accent. Descendue de son piédestal de langue diplomatique, elle est l’arme de construction massive de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour « faire un monde meilleur » comme le chante Tiken Jah Fakoly et d’autres invités de ce clip pour promouvoir le projet « Libres ensemble ».