Star Trek : Picard – Nostalgie crépusculaire

Vingt ans après certains événements, l’Amiral Picard coule une retraite paisible en France, dans la propriété familiale viticole. Jean-Luc fait des rêves pénétrants dans lesquelles il converse avec Data, l’androïde du vaisseau Enterprise tué lors de leur dernière aventure. Sa routine de vie est troublée lorsqu’il reçoit la visite d’une jeune femme poursuivie par des Romulans. Qui est-elle ? Quel est son lien avec Data ? Pourquoi Picard a-t-il quitté Starfleet ? Qu’est donc cette révolte d’androïdes qui a enflammé l’atmosphère de la planète Mars et conduit à leur interdiction ?

Sir Patrick Stewart et Jean-Luc Picard ont pris un coup de vieux. C’est normal : la première apparition du personnage date de l’année 1987 et la dernière de 2002 (dans le long-métrage Star Trek : Nemesis où il donnait la réplique à Tom Hardy). C’est donc un vieil homme qu’on retrouve ici, fatigué au moindre effort et hanté par des souvenirs heureux et malheureux. Aussi, il ressemble à un autre personnage campé par le même acteur : Professeur X de la franchise X-Men. Ils partagent la même voix usée, les mêmes intonations. La série prend des libertés sur tout ce qui l’a précédée. Notre héros est en effet cloué au sol et en conflit avec son ancienne hiérarchie de la Fédérations des Planètes qu’il accuse d’avoir abandonné tout un peuple à un génocide, les Romulans – anciens meilleurs ennemis de Starfleet. Difficile de juger à partir de l’épisode pilote mais celui-ci met en place tous les éléments à venir. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Picard est réservée aux connaisseurs de l’univers Star Trek : The Next Generation et ses spin-off. Les autres accusent un retard qu’ils ne pourront ni ne voudront rattraper.

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Star Trek : Picard. Créée par Kirsten Beyer, Michael Chabon, Akiva Goldsman, Alex Kurtzman. Etats-Unis, 2020.


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