La série inspirée de Neil Gaiman connait un creux en saison 2, un moment normal si American Gods était un long-métrage.
Parce que la première saison nous avait emballés nous avons décidé d’être patient avec la seconde. Nous nous étions attachés au destin de Shadow Moon (Ombre Lune en v.f.) raconté de manière quasi-linéaire jusqu’au climax, la déclaration de guerre d’Odin aux nouveaux dieux. Ce rythme narratif est cassé. Le récit se concentre sur des moments de la vie de Mercredi-Odin (Ian McShaine), du Leprechaun, ou de Laura (Emily Browning), la femme-zombie de Moon. Comme beaucoup d’autres séries, American Gods possède le calibre (casting, réalisation) d’un film de cinéma, la longueur en plus. Donc cette seconde saison est le creux d’un long-métrage, soit la fin du deuxième acte. Peut-être trop désirée – ou parce que la série a changé de showrunner – American Gods 2 ne pouvait que décevoir. En attendant, pas trop impatiemment cette fois, la saison 3.