The OA : le mystère selon Netflix

Netflix surprend son monde en sortant en fin d’année une série dans la lignée de Stranger Things.

Prairie, une jeune américaine issue d’une bourgade pavillonnaire, est retrouvée après sept ans d’absence. Elle ne reconnaît personne parce qu’elle était aveugle avant sa disparition. Ce n’est pas le seul changement dans son être profond. Prairie semble douée de quelques pouvoirs qui se manifestent superficiellement, comme la télépathie. Elle fait la connaissance de Steve, un mauvais garçon qui vend de la drogue et tape ses camarades de classe. Les médecins ne cessent de répéter qu’elle a besoin de soins, mais Prairie, mue par de mystérieuses motivations se lance dans une psychothérapie de groupe dans laquelle elle embarque quelques paumés de sa communauté. Son but : retrouver son vrai père, peut-être prisonnier d’un monde parallèle appelé le « Voi ».

Ce qui nous a le plus frappé dans le premier épisode de The OA, c’est ce générique qui commence seulement à la cinquantième minute. L’héroïne saigne du nez comme « El » dans Stranger Things. Et Netflix a très peu communiqué en amont de son lancement. En dehors de ça, c’est le mystère presque total. Pas un mystère lynchien, brumeux et torturé. Celui-ci s’éclaircit à très petits pas. The OA prend son temps. Il appartient donc au spectateur de décider s’il veut bien donner sa chance à une première saison résolument tournée vers le drame et le fantastique.

The OA. Série créée par Zat Batmanglij et Brit Marling. Interprétation : Bret Marling, Patrick Gibson, Alice Krige. Musique : Lol Crawley. Etats-Unis, 2016. 


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