Préparons-nous à une offensive de la part des industriels cette année. Ils vont une nouvelle fois essayer de nous vendre la réalité virtuelle après une première tentative dans les années 90. Impossible de prédire le succès de cette version pour le moment, mais ses applications et implications sont concrètes grâce cette fois à des processeurs toujours plus puissants. Glen Keane se prête au jeu pour nous aider à aimer ce nouveau progrès obligé. Ce dessinateur peut être considéré comme un des nombreux « père » de personnages comme la Petite Sirène et la Bête (de la Belle). Quand il trace les étapes d’une animation sur des calques, il explique essayer de retranscrire l’image qu’il a en lui, celle d’êtres réellement vivants. Cette vie intérieure le déborde physiquement parfois puisqu’il en vient à mimer ses personnages. Les traits sur papier deviennent ses traits. Keane est vraiment le candidat idéal pour enfiler le casque et les sticks qui seront ses pinceaux. C’est très émouvant de voir et d’entendre cet homme commenter ses premiers dessins en 3D dans un espace virtuel. Et même pour le spectateur, c’est une expérience intéressante et sensuelle. On reconnaît très bien Ariel dont l’existence prend soudain une autre dimension, littéralement. Et de se demander comme Keane, quelles vont être les conséquences de cette technologie sur l’art de raconter les histoires ? La réponse dans un prochain épisode. (via futureofstorytelling.org)
Dessiner en réalité virtuelle
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