Le poids des contraintes fiscales : c’est le sujet qui agite actuellement les médias français, et notamment Les Echos. Ce quotidien d’obédience libérale a enrôlé l’acteur néo-zélandais Sam Neill bien malgré lui.Le comédien apparaît en Une du numéro spécial du 4 octobre 2013, grimé en vampire. L’image est extraite de Daybreakers (Peter Spierig, 2010), qui raconte comment une race de vampires asservit l’Humanité pour lui pomper son sang, au risque d’épuiser ses ressources. Cette symbolique pas super adroite de la part des Echos mais à droite quand même a au moins le mérite d’être claire sur l’humeur du dossier spécial « Contrôle fiscal ». Le vampire représente finalement ce qu’on veut y voir. Le blog collaboratif Le Cinéma Est Politique tire du même film une tout autre analyse. Cette société de vampires, c’est le système capitaliste, « système mortifère miné par des contradictions insolubles, et donc voué à l’autodestruction« . Pour fusionner les deux interprétations, rêvons d’un monde où le vampire et l’homme seraient égaux, et vivraient main dans la main.
Sam Neill malgré lui
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