Leurs administrateurs sont tenus responsables d’un préjudice de 500 millions de dollars, soit le manque à gagner dû à la mise à disposition gratuite et illégale de musiques et de films. Paradoxalement, l’année dernière, quelques artistes américains parmi lesquels Jamie Foxx, Kayne West, Alicia Keys, ont participé à un clip de promotion pour Megaupload (voir la vidéo en fin d’article), faisant le jeu inverse de l’industrie qui les emploie.
En novembre 2011, des gendarmes français ont mis aux arrêts les animateurs du site LibertyLand dont tous les liens pointent vers des plateformes type Megaupload. Quelques jours plus tard, une réplique presque exacte a vu le jour. Mais aujourd’hui, la masse anonyme des hackers a réagi en mettant hors service plusieurs sites tels que celui du Département de la justice américaine, en guise de représailles. Megaupload, dont la légalité de l’usage dépend des utilisateurs, n’est pas seul sur son marché. Les internautes indélicats pourront toujours se rabattre sur d’autres services de stockage et de téléchargement tels que Filesonic ou Fileserve. Ou Uploading. Ou Rapidshare.